La blockchain, une nouveauté pleine d'avenir

La technologie blockchain pourrait avoir plusieurs utilisations possibles dans le monde financier. Une approche sécurisée et centralisée qui séduit déjà quelques Etats, comme la France.

La blockchain est la véritable nouveauté attachée au bitcoin, puisque cette technologie a été utilisée la première fois dans les échanges sur la monnaie virtuelle. Au final, même si le bitcoin fait débat auprès de professionnels de la finance et des Etats, la technologie blockchain fait l'unanimité sur la possibilité de son utilisation dans l'économie.

Une définition difficile à simplifier

La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d'informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle (définition de Blockchain France). Autrement dit, la blockchain est un grand cahier d'ordres centralisés, qui se gère automatiquement, sans intermédiaire.

Cette base de données contient donc l'ensemble des historiques des échanges effectués entre les utilisateurs depuis sa création. Elle permet de tracer et de valider des transactions financières en contrôlant l'historique des opérations déjà effectuées, ce qui en fait un objet sécurisé.

Cette chaine de blocs (en bon français) est donc une base de données qui gère une liste d'enregistrements protégés contre la falsification, puisque chaque transaction est automatiquement vérifiée par la chaine, ce qui en fait un outil sécurisé. C'est cette sécurité et le coté très automatisé des opérations qui en fait un succès auprès de bon nombre d'utilisateurs, et ce d'autant plus qu'une blockchain peut être publique ou privée à destination de quelques utilisateurs seulement.

Les utilisations possibles sont très étendues

La blockchain promet donc une technologie sécurisée, centralisée et transparente. Son utilisation peut donc être assez large et certains secteurs économiques ont déjà choisi de tester la blockchain. Ainsi, il existe trois utilisations possibles de cette technologie : le transfert d'actifs (de monnaie, titres et autres actifs financiers) ; le registre, en assurant une meilleure traçabilité des produits et des actifs ou encore les smart contract, utilisés dans les ICO (Initial Coin Offering), qui permettent la mise en place de programmes autonomes qui exécutent automatiquement les conditions et termes d'un contrat, sans aucune intervention humaine.

Les utilisations sont donc nombreuses et le milieu financier a déjà fait bon nombre de tests pour fluidifier les transactions boursières. La France est d'ailleurs une pionnière en la matière, puisque le pays a favorisé l'utilisation légale de la blockchain dans les transactions sur les actifs non cotés et a autorisé l'usage de cette technologie pour les titres financiers pour lesquels le droit européen n'impose pas de passer par un organisme tiers. Mais cette utilisation serait a priori le début de son utilisation dans bon nombre de domaines, comme le crowdlending ou le crowdfunding immobilier.

En Belgique, la FSMA met vivement en garde au sujet des risques liés à l’utilisation et à la détention d’argent virtuel. En effet, la négociation des monnaies virtuelles est soumise à des variations de cours importantes. Ces dernières peuvent entraîner des pertes financières importantes. Les détenteurs d’argent virtuel doivent aussi être très vigilants au sujet de piratages possibles sur les plateformes de négociation qui entrainerait une perte financière.