Prêts à confier votre épargne à un robot ?

Les clients apprécient de plus en plus les robots conseils: ils déterminent rapidement quel produit est le plus adapté à ce que vous recherchez et le plus souvent gratuitement.

Cela est particulièrement visible dans le secteur financier avec les services proposés par les "Fintech", ces entreprises qui allient finance et technologie comme, par exemple, les plateformes de crowdlending ou de crowdfunding immobilier. Beaucoup proposent à leurs clients de passer via un robot conseil pour leurs placements financiers : Quel compte bancaire ? Quelle assurance vie ? Quel produit défiscalisant ?

Il semblerait donc que le robot-conseil soit déjà entré dans les mœurs. C’est ce que démontre Accenture qui vient de publier le 13 février dernier une étude mondiale à ce sujet. Cette dernière a été menée auprès de plus de 32 000 consommateurs dans 18 pays et régions. Le « robot-advisor », ce conseiller en gestion de patrimoine des temps modernes convainc près de 70% des personnes interrogées.

La demande des clients pour le robot-conseil concerne tous les domaines des services financiers : banque, assurance, placements… selon Laurent Bertin en charge de cette étude chez Accenture, qui illustre ces tendances avec ces résultats :

78% des répondants sont favorables à confier leurs placements à un robot

74% pour leurs assurances

72% pour le choix des comptes bancaires

68% pour la retraite

Pourquoi les robots séduisent-ils les consommateurs ?

C’est pour la rapidité du service qu’ils sont appréciés avant tout pour 39% des répondants. Arrive ensuite le faible coût (31%) et enfin l’objectivité de l’analyse pour 26%.

Autre point intéressant, 67% des répondant sont prêts à confier leurs informations personnelles à leur banque pour pouvoir bénéficier des services d’un robot-conseil. Concernant les assurances, 57% estiment pouvoir communiquer des données personnelles en échange d'un conseil personnalisé moins cher.

Les habitudes évoluent. Beaucoup d’entre nous se tournent de plus en plus vers des acteurs « non traditionnels » autre que les banques et les assurances.
L’étude montre en ce sens que près d'un tiers des personnes interrogées se déclarent prêtes à faire appel à Google, Amazon ou Facebook pour des services bancaires (31%), d'assurance (29%) ou de conseil financier.

Même si les robots conseils ne remplaceront jamais une interaction humaine, êtes-vous près à confier votre épargne à l’intelligence artificielle ?

Pour accéder à l’étude d’Accenture : https://www.accenture.com/t20170111T041601__w__/us-en/_acnmedia/Accenture/next-gen-3/DandM-Global-Research-Study/Accenture-Financial-Services-Global-Distribution-Marketing-Consumer-Study.pdf#zoom=50