Bruxelles en tête des villes belges pour les fintechs
La Belgique apparait plutôt en bonne place en Europe, en ce qui concerne les transactions réalisées sur ces entreprises en Europe. Selon une étude réalisée par le spécialiste du crowdlending et de l'écosystème fintech B-Hive et le cabinet de consulting Roland Berger, la Belgique est donc 5ème en terme d'opérations supérieures à 75 000 euros et 9ème en terme de montant investis, avec un total de 87 millions d'euros.
Des chiffres en demi-teinte, car même si la Belgique se veut une terre d'accueil pour les start-up, elle semble avoir du mal à attirer les investisseurs en capital. Pour les auteurs de l'étude, la Belgique doit faire encore quelques efforts en matière de réglementations et de support de la part des pouvoirs publics. Car des villes comme Londres et Zurich, très en avances en ce qui concerne l'écosystème des fintechs, sont très dynamiques en la matière.
La réglementation, en matière de fintechs,comme pour les plateformes de crowdfunding immobilier est très souple, notamment en Suisse où on compte par exemple la vallée de Zoug, qui propose une fiscalité réduite, voire inexistante pour certaines activités, la vallée se voulant la Silicon Valley des fintechs en Europe. De son coté, Londres accompagne financièrement les start-up financières, en mettant à disposition des fintechs, un fonds d'aide, équivalent à de l'amorçage pour ces entreprises.
Des initiatives, qui devraient certainement inspirer les pays comme la Belgique, qui a déjà mis en place un contexte fiscal incitatif pour les start-up. Par ailleurs, la Belgique propose aujourd'hui un contexte favorable pour la digitalisation des services financiers. Reste peut-être à aller plus loin dans l'accompagnement des fintechs sur le long terme.